Triptique pour deux hontes d’époque
par Patrick
Ou Réflexions alexandrées
1) FEMMES, JE VOUS AIME
« Journée internationale des droits des femmes »
Douze pieds pour un seul alexandrin sinistre ! pompeux
Un alexandrin un peu gauche ou mal à droite.
Et une alexandrine, compte-t-elle jusqu’à douze ?
Elle compte bien plus la douce alexandrine
Tant elle est forte en plus d’être mère, fataliste
Épouse… sert à tout, donc bonniche, malgré elle
Et pour … finir, un être humain à part entière
Avec aussi tout le poids de son existence.
Les femmes autant que les hommes ont une âme
Si ce n’est plus quand on regarde certains cuistres
Qui ne montrent jamais l’attitude adéquate…
Dans le couple l’époux semble oublier l’épouse
Sauf pour la bagatelle ou encore la cuisine
Sans parler ménage, courses, enfants, … que c’est triste !
Quand la moitié des « hommes » se fait la part belle
C’est l’autre moitié qui soutient toute la Terre.
Diable, ils sont tous deux humains, c’est là qu’est leur chance.
2) GOLIATH DERRIÈRE SON RIDEAU DE FER
Qui se croit-il donc être, ce sinistre pantin ?
Car il n’est qu’un pantin, mégalomane peut-être
Mais un pantin, avec moins d’âme… qu’un Pinocchio
Car je doute que son nez grandisse quand il trompe
Sinon il ferait déjà le tour de la Terre
Car je doute qu’il goûte le simple bonheur d’être
Sinon il saurait la valeur d’être, ici-bas.
C’est un vulgaire robot au simple cœur pompe
Une faille dans l’ordre que l’on croyait atteint,
Une soupe aux cailloux, Khan ou Scar, un roi nu !
C’est une honte du monde pas pire que bien d’autres
Mais plus largement dangereuse par ses richesses,
Richesses volées à notre Terre maltraitée
Richesses dues aux sueurs du travail humain !
3) REMÈDE
Pour qu’on ait été obligé d’organiser
Une fois l’an la conscience du droit pour les femmes,
Ou qu’un robot géant écrase son voisin
J’ai du mal à admettre ce qu’on a raté...
Je me demande ce que cela signifie
Pour notre époque aussi imbue de connaissance !
Malheur ou opportunité ? Un Changement ?
Une attente qui se comble dans la douleur ?
Un espoir qui se réalise dans un fracas ?
Les doctrines reculent face au sentiment
Que chacun pressent en son âme tel un « Je suis »
Avec pour écho indubitable : « Toi, tu es ».
« Je sens mon âme et je sais la tienne aussi vraie. »
Qu’on se rencontre ou s’ignore, on sait que l’autre « est » !
Quelques autres, très peu, sont hermétiques à ça,
Ils cultivent ce qu’aucun appelle le mal.
Un machiste est malade, un dictateur aussi !
Leur fin seule peut leur faire entendre raison,
Mais c’est toujours trop tard pour ceux qui ont souffert
Jusque dans leur innocence, leur naïveté,
Leur ouverture naturellement humaine.
Poème posté le 12/03/22
par Patrick