La belle inconnue
par Ironimots
J’étais dans la cohue, porté par une foule
Brune, de blanc vêtue, elle était devant moi
Contre elle projeté d’un mouvement de houle
Je sentais son parfum et j’étais en émoi
J’osais poser ma main sur son épaule nue
Si douce était sa peau, j’en avais des frissons
Elle se retournait et d’un regard qui tue
Me dit d’un ton méchant, en voilà des façons
J’étais dans l’embarras, présentant des excuses
Je la complimentais pour sa grande beauté
Elle me souriait et me dit tu m’amuses
Une nuit mille euros mon tarif en été
Je la voyais monter dans une limousine
Un peu de jalousie et des regrets aussi
Je vais rendre visite à ma jolie voisine
Pour un bouquet de fleurs, je partage son lit
Poème posté le 04/01/10