L'Ascenseur
par Solem
par Solem
S'il fallait de la Vie énoncer les malheurs
Je ferais de la mienne un grand collectionneur
Car ils ont commencé le jour de ma naissance
Et ma peine à suivi jusqu'à l'adolescence.
Ma Mère m'a conté sortant de l'utérus
Que j'avais oublié un doigt dans son fœtus
Si bien qu'au praticien m'examinant les fesses
Je n'ai pas eu l'honneur de lui montrer le reste.
Mais c'est à mes treize ans que je l'ai regretté
Dès que vint le printemps de ma virginité
Quand ma voisine allait m'offrir son pucelage.
Sur le dernier bouton au bas de son corsage
Il manquait pour trouer l'ouverture du Cœur
Ce petit doigt qui dit... : "appelle l'ascenseur" !
Toute ressemblance avec des évènements existants ou ayant existé serait purement... fortuite."
Faut pas "poucer", quand même !
Poème posté le 01/04/19
par Solem