La nuit s'évanouit sur la terre
Le temps éperdu brise ses fers
Dans les voiles incrustées d'étoiles
Et l'aurore déchire le ciel
Le silence inviolé se dévoile
Sur le corps de la terre enneigée
Courtisée par les vents déchaînés
Où les sombres feuillages s'étoilent
Et l'aurore déchire le ciel
Sous l'ombrelle diaprée d'étincelles
Frémissent les larmes de lumière
Sur la peau des ondes assoupies
Et leurs veines obscurcies s'éclairent
Dans l'étreinte de la symphonie
sonnet irrationnel dédicacé à Kerdrel qui me l'a fait découvrir.