Au sommet de la colline (alejandrino espagnol)
par Lastours
Au sommet de la colline,
On aperçoit une tour,
Quelques vieux murs délabrés
Et des corbeaux tout autour.
Un vieux sentier d’autrefois
S’en vient y faire un détour.
Le silence se déploie
Et s’y donne libre cours.
Il paraît que l’on entend
Des chants courant dans la nuit,
L’épopée d’un troubadour
Et ses notes qui s’enfuient.
Parfois on voit un fantôme,
Quelques revenants maudits,
Une princesse la-haut
Qui rêve autour de minuit.
Tout en bas dans le village,
On oublie le monument.
La vie va son petit train
Tout comme hier, comme avant
Dans le donjon solitaire,
On entend juste le vent
Qui porte dans sa musique
Des personnages d’antan
Poème posté le 29/04/22
par Lastours