Bouquet final
par Kerdrel
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Sournoisement survient ce sombre sentiment
Quand je suis éméché après un dernier verre
Sur ce vers ébréché, ma lèvre persévère
Me faisant un sang d'encre avec ce faux semblant.
Autant je broie du noir comme un atrabilaire
Que mon cœur s'extravase aux prises à ce tourment
De trouver l'éclaircie au sein du firmament
Dans cet art consommé du mensonge ordinaire.
Car toujours attiré par l'olympe éthéré
Où d’indicibles voix me laissent espérer
J'eusse aimé que poussière ait trouvé mon eau lourde.
Pour que dans l'empyrée, un jour très inspiré
Malgré le vide astral dont je suis entouré
Je finisse en beauté par commettre une bourde.
Le mardi 10 mai 2022 ©
Poème posté le 10/05/22
par Kerdrel
Poète