Danse
par Poljot
Ne mets pas les pieds n’importe où.
Tu pourrais avoir des surprises.
L’hiver advient.
Lis bien les avenants en marge.
D’un contrat peut naître une histoire
Sans lendemain.
Ose à présent tourner la page.
Ta vie est un unique café
Et le théâtre
Qui s’accommode à la rentrée
Freine tes désirs dans son élan,
Prix à débattre.
Tu t’es piqué à un rouet
Qui n’agrémente en rien tes longues
Nuits d’insomnie.
Le froid te ronge, l’hiver invente
Mirages à transformer la pluie
En eaux dormantes.
Derrière chez toi, y’a un marais.
Tu t’effraies devant l’étendue
De ses moiteurs.
Y’a comme une danse de feux follets
Autour de toi quand la tourmente
Glace ton cœur.
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Poème extrait d'"Eaux de pluie", disponible chez Edilivre
Poème posté le 16/01/10