Au fil des braises
par Ttoille
Le feu mourant gémit tendrement
Pareil aux enfants d’ailleurs qui
Cousent tailleurs et pantalons
Grelottant dans leurs pauvre haillons idiots,
Ivres de labeurs, accordant leur malheurs
Le feu naissant se réjouit crûment
Pendant que les enfants d’ici
Se pavanent dans leur bonheur
Scintillant dans leurs habits flambants neufs
S’enivrant du malheur, conciliant leurs pâleurs.
Ecrire pour dénoncer le travail forcé de millions d'enfants à travers le monde et pour s'indigner des inégalités.
Poème posté le 26/05/22
par Ttoille