La chambre est le bûcher où femme tu flamboies
Ton foyer m’incendie, ta joue rougie s'y lèche
J’en perds la langue et coi je te perce de flèche
Tu es cible et rayonne et mon âme tu bois
L’extase est sainte elle a surgi comme des bois
L’automne est feu, effraie de ses oranges flammes
L’oiseau qui fraie et fuit et chante en hautes gammes
Ce qui hante l’enceinte où tes grands chiens aboient
Éblouissante et nue, es-tu comme une Hécate
Une lune où d’un dieu tu accomplis l'essor
Aux miroirs des heures, et quand un jour fait date ?
Moi j’ai brûlis d’un monde agent d’accueil des anges
J’illumine un futur dont tu marques les sorts
Exprimant des signes pour des temps très étranges
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Notes :
Inspiré de la Sainte-Thérèse sculptée par le Bernin exposée à Rome (figurant l’extase mystique de Thérèse d’Avila) et par le film « Benedetta » de Paul Verhoeven (d’après une mystique toscane du 17ème siècle).
J'ai été professionnellement agent d'accueil.