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Poésie libre / Les sources taries
              
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Les sources taries
par Salus


Dans sa fadeur tranquille, un automne attiédi Coulait sa longue plage au morne après-midi ; Rien n'arguait d'aucun froid, novembre finissant Faisait chaque jour plus l'hiver évanescent ; Tout grillait, noir et sec comme le cœur de l'homme ! C'était, je crois, deux mille seize, hier en somme. - Si tôt, c'était le four ! Voyons ce que ça donne, Lorsqu'au soir d’aujourd’hui bout un peu plus Sodome ! Déjà bougé dès lors, le cran du grand curseur ! Et la Vouivre (et consorts), dont la Camarde est sœur, Est penchée au chevet d'une Gaïa haïe, Par tant de maux humains à jamais assaillie ! A l'époque on eut dit un éternel confort ; Plus de feu, pas de bois, pas de gel, rien ne dort, Désormais sentez-vous le souffle de la mort ? Et ce gouffre immanent dont nul croc ne démord ! Abreuvez-vous ici d'un peu de poésie, Eau fraîche pour l'esprit dès lors qu'elle est saisie... O vous ! générations futures assoiffées, N’omettez pas de boire à la source des fées.



Poème posté le 12/06/22 par Salus


 Poète
Salus



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