Chérie, tu vois ?
par Attention
Tu Vois ?
Quelque part, ici, il y a mon Ame
Qui voulait s’accrocher à quelque chose d’essentiel
Mais tu dors…tu vois pas, ce banal mélodrame
Endormie tu vis dans ton monde irréel
Tu Vois ?
Le petit con et sa mobylette
Qui hurle dans la rue en pleine nuit ?
Certainement pour montrer à l’entière Planète
La splendeur de sa quête : sa plus belle beuverie !
Mon Dieu !
Dans cette (trop courte !?...) semaine
Vous avez du (hélas) en faire des pas mures
Peut-être même une ou deux… conneries ?
Ô, Seigneur
Regardez bien toutes nos peines…
Tu Rigole ? Tu es triste ? Tu te demandes parfois
Pourquoi j’ai crée cette espèce aliène
Qui écrit des poèmes, qui cherche…
Cherche quoi ?
Pardonne-moi, ces pensées… ô, pensées impolies !
Pardonne-nous nos erreurs (autrement - imposées)
Lorsqu’on vit… sans penser, lorsqu’on vit… et on vit
Et à tous ceux qui pensent de trop (!) à ce « qu’on » dit
De toute cette Beauté qui Existe, qui est là !
Mélangée savamment à l’horreur de nos pas
A la bêtise, à l’orgueil, à la malice, à l’envie
Au mensonge quotidien pour notre survie
Aux plaisirs, aux douleurs, au rires, au pleurs
Aux désirs, à l’ennui, à l’Amour à la Mort
Et Tu nous dis : - on a l’embarras du choix ?
Mais on est des aveugles !!!
Et plus personne ne le voit…
Tu nous dis – T’es présence, quelque part ton sourire
Doit se voir dans l’essence, d’une musique, poésie ?
Et Tu dis qu’on peut lire, s’instruire, s’écrire,
Qu’on pourrait te parler même ( !), parfois, à l’envie?
Qu’on garde l’Espérance dans ce corps qui déchire
Chaque cellule sur l’autel d’un Chronos abêti ?
Mais on est tous des aveugles et de sourds, à ta Lyre !
Dans un monde ubuesque de robots et zombies…
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Tu vois ?
Quand les ombres descendent sur nos pas à pleine Lune
Quand la mer remonte jusqu'à l’ombre d’un ciel
Mon silence rempli d’une belle amertume
Acquiescant poliment au rêve consensuel ?
Tu Vois, Chérie
Ce n’est pas aujourd’hui
Que tu peux faire voir dans des mots si petits
Ce « petit point » que tu portes caché en toi
Partager (avec qui ?) au passant bien blasé
Ce petit point… D’où il naît parfois… l’Infini !
Cet Amour invisible aux aveugles errants
Ferme tes yeux…
Dors – y a tant espace dans mes bras…
L’Univers s’y promène, silencieux et
Voilà !
Ce petit point, transparent, invisible, sublime
A coté de la Lune…
De cette petite étoile, que reflète l’écume
D’une vague de Tendresse – la plus pure !
Sortie de nulle part comme une Larme sans voix
Qui voudrait tant te dire ! Maintenant que tu dors…
Que tu rêves… que Tu Vois !
Jacques AADLOV-DEVEERS
Poème posté le 26/08/19
par Attention