La vie à petit feu
par Liberanos
L'œil toujours aux aguets et sans faire de bruit,
tel un petit moineau qui resquille et consomme
la graine dans nos champs, patiemment, qu'on sème,
le temps est un voleur qui, quand on le poursuit,
à tire-d'ailes, vif, se dérobe et s'enfuit ;
et telle une bougie éclairant notre nuit,
la vie à petit feu, sous nos yeux, se consume.
Poème posté le 03/07/22
par Liberanos