Le crépuscule de l'aube
par Kerdrel
par Kerdrel
verrière horloge de Cevahir Mall center à Şişli Istanbul, photo personnelle
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Cette montre à mon bras ne donne jamais l'heure
La trotteuse au cadran en tournant n'est qu'un leurre
Le temps qui passe alors n'est qu'une illusion
Sa relativité, divine abstraction.
J'entends battre mon cœur, mon petit cœur de beurre
Mais le temps qui s'écoule, on dirait bien qu'il pleure
Verrai-je encor le jour à la morte saison;
Aux doigts de roses, l'aube a saigné sans raison.
Demain, c'est aujourd'hui que l'on creuse sa tombe
Hier a du plomb dans l'aile, oh ma douce colombe
Surtout pour celui qui n'aurait aucun futur.
Préparez-vous déjà à la belle hécatombe
Car vous allez souffrir, on rentre dans le dur
Le poète en ses mains fragmentées tient la bombe.
Le mardi 12 juillet 1022 ©
Poème posté le 12/07/22
par Kerdrel
Poète
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Illustrateur