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Autoportrait
par Ombrefeuille


Ombreuse est la forêt que jadis envoûta Maintes fois le vent fou des hauts sommets venu, Brumeux sont les matins où le vallon secret Rêve sous la caresse en allée de l'écho, Et voici qu'aux rochers la houle, tout-à-coup, Fend l'écume fougueuse et gronde crescendo. Effleurement d'automne à la frange du jour, Une feuille tombée parmi l'herbe s'endort ; Il fait plus frais, déjà, c'est l'heure de rentrer : Le livre ouvert attend, que la lampe lira, Le silence prendra l'éclat de l'or vieilli, Et là, tout près de moi, s'enroulera le chat ...

Bien malin qui pense me connaître après cette lecture ! :)
C'est cela aussi, l'intérêt de l'"autoportrait" :
demeurer de mystère en faisant mine de se dévoiler ... ;)


Poème posté le 23/09/19 par Ombrefeuille


 Poète
Ombrefeuille



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