Poème Funeste par Salus

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Funeste
par Salus

Je vais tôt, désormais, mourir. Je me prépare, il n’est que temps ! Force est qu’en se rongeant, les sangs Pourrissent ! (un risque à nourrir…) Toi, je t’aimais farouchement Sauras-tu, seule, pardonner ? Ne te faudra déraisonner Sans moi, toi mon parfait aimant. Ton pôle inverse et positif, Ton rôle ! Ô ma chatte aux yeux pers, Mon Eurydice, à tes enfers J’ai cherché ! Tel Orphée, à vif ! Abandonnant ma belladone Je succombe au poison cruel D’un quotidien tant usuel Qu’il m’abat d’un poids trop atone. Je n’ai pas su remercier Toi ni le ciel de ta présence Pourtant ce vrai que ta main lance Chaque jour éclaire encor hier ! Allongé dans la terre humide Je regrette un peu l’au-delà ; Car ici point de falbala, Au noir profond de ce grand vide

Poème posté le 17/10/22 par Salus

Poète

Salus

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