Roméo et Juliette
par Miteix
Je sais, on me le dit
Ce titre est déjà pris
Et tant pis si j'étonne
Les amants de Vérone
Amoureux de Shakespeare
Maîtrisez votre ire
Mais égoïstement
Je veux être l'Amant
Et pour cette aventure, choisir l'alexandrin
Seul moyen à mes yeux d'arriver à mes fins
Pardon mon Roméo, je pénètre ton corps
Je circule en tes veines, j'entre dans le décor
Je me sens tout tremblant d'amour et de plaisir
Je voir sur le balcon l'objet de mon désir !
Puis une douce brise soulève son jupon
Mon imagination me donne le frisson
Des visions fugitives exacerbent mes sens
Il faut que j'assouvisse cette passion intense
J'escalade ce mur, lentement je me hisse
Mais le lierre est fragile et je sens que je glisse
Après un choc brutal me voilà sur le cul
Pardon aux Capulet, pardon aux Montaigu
Car des rires cruels au-dessus de ma tête
Viennent briser l'image de ma tendre Juliette
J'ambitionnais Shakespeare et je crée du Feydeau
Je voulais Austerlitz je trouve Waterloo !
Ma quête d'amour fou me laisse sur ma faim
Et c'est sous vos huées que s'inscrit le mot FIN
Poème posté le 21/01/20
par Miteix