Précieuse elle est sise en rivage angélique
Ses trésors sont offerts mais elle n’est Pandore
Elle restaure en sa bonté autotélique
La force astrologique est au Soleil qui luit
Sa pupille est si pure au sourire splendide
Ses dents sont d’une neige où les bonheurs pour lui
Scintillent dans l’épure où l’houri la candide
Fait tombée qu’elle élève aux séjours de vers d’ange
Qui sont les miens quand l’œil d’alarme brille humide
Et je fonds envers l’Ève au levain de vendange
Le Divin n’a danger mais le vin d’étrangère
Vertige assied de fleur au gouffre ma vidange
Pour tombeau si je perds le pied puis la syllabe
Épelant sur trépied le poème à vapeur
Sur la faille où déchoir en visant l’astrolabe
Gardienne de mon seuil tu es nef d’une Église
Du tympan je t’écoute aux portes de ta peur
Ta poitrine est ma voûte où l’Âme s’égalise
*-*
(inspiré par « La Liseuse » de Paul Valéry pour la forme)