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Métamorphose
par Lau


Ainsi, les samedis, les dimanches aussi, Quand le jour, au matin, sous la brume s'éveille, Dès le saut du fretin, quand sur l'étang, l'abeille, N'a cure d'hésiter qu'entre or ou cramoisi, Je me souviens des pas, de leur parfum vanille, Et de la cavalcade -au premier pied posé Sur le pont- de mon cœur, un sentiment osé : Que chacun de mes doigts devienne une chenille ; Sous l'œil de la truitelle et des vifs alevins Près de la roseraie où les joncs si divins Giflent d'éclairs d'acier l'humeur de la clairière, S'insinuerait, charmant, de la soie au grillon, Glisserait, lentement, de l'avant vers l'arrière, Le semeur de plaisir, le bientôt papillon.



Poème posté le 26/01/20 par Lau


 Poète
Lau



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