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Fascisme
par Nicolas


Nous avons observé le monde dans sa gangue Où vilement se plait un esclave insouciant, Abêtit ou rétif et pire qu’un mendiant Œuvrant le cœur flétri de son infirme langue, A certain de ses bruits toute notre âme tangue : Les corps dans la vigueur se couronnent d’argent, Et désormais l’esprit châtré de son mordant Veut jouir simplement d’une patrie exsangue ! Qui déverse en nos seins le poison et le fiel ? Pourrait-on donc offrir un don sacrificiel A l’être vaniteux qui sans cesse nous mande ? Nous regrettons parfois ces principes anciens : Secutor, thrace ou lion délivrés aux vauriens Pour enseigner la Loi de Celui qui commande.

Au lecteur médusé - qu'il sache que j'ai hésité à écrire une telle chose, cependant :

1. "Quel est le grand dragon que l'esprit ne veut plus appeler ni dieu ni maître? "Tu dois", s'appelle le grand dragon. Mais l'esprit du lion dit:
"Je veux."

"Tu dois" le guette au bord du chemin, étincelant d'or sous sa carapace aux mille écailles, et sur chaque écaille brille en lettres dorées: "Tu dois!"

Des valeurs de mille années brillent sur ces écailles et ainsi parle le plus puissant de tous les dragons: "Tout ce qui est valeur - brille sur moi."

Tout ce qui est valeur a déjà été créé, et c'est moi qui représente toutes les valeurs créées. En vérité il ne doit plus y avoir de "Je veux"! Ainsi parle le dragon."
F.W. Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra

2."Dieu triste, Dieu jaloux qui dérobes ta face,
Dieu qui mentais, disant que ton œuvre était bon,
Mon souffle, ô Pétrisseur de l’antique limon,
Un jour redressera ta victime vivace,
Tu lui diras : « Adore » ! Elle répondra : « Non !… »

J’effondrerai des Cieux la voûte dérisoire.
Par delà l’épaisseur de ce sépulcre bas
Sur qui gronde le bruit sinistre de ton pas,
Je ferai bouillonner les mondes dans leur gloire,
Et qui t’y cherchera ne t’y trouvera pas.

Et ce sera mon jour ! Et, d’étoile en étoile,
Le bienheureux Éden longuement regretté
Verra renaître Abel sur mon cœur abrité ;
Et toi, mort, et cousu dans ta funèbre toile,
Tu t’anéantiras dans ta stérilité." C.-M.-R. Leconte de Lisle, Qaïn

3. "J'ai vu que tout travail et toute habileté dans le travail n'est que jalousie de l'homme à l'égard de son prochain. C'est encore là une vanité et la poursuite du vent. L'insensé se croise les mains, et mange sa propre chair. Mieux vaut une main pleine avec repos, que les deux mains pleines avec travail et poursuite du vent." Ec 4/4-6



Poème posté le 21/11/22 par Nicolas


 Poète
Nicolas



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