Vide absolu
par Gjaril
A mesure qu'une seconde
achève la précédente
sous l'oeil de la suivante
tapie au coeur du temps,
dans l'espace mort-né
où l'avenir tend à naitre
sans jamais être vraiment,
l'éphémère perpétue
un présent dont l'éclat
s'apparente au mystère
pour permettre au néant
d'être ce qu'il fut
en étant qui je suis.
Mais serait-il ce qu'il fut
si je ne l'avais voulu
tel qu'il est maintenant,
c'est à dire un instant
entre deux infinis
qui choisit ce qu'il est
de ce qu'il n'est déjà plus.
Poème posté le 01/03/20
par Gjaril