Isaac Newton
par Nicolas
Newton, pendant un an, vit son talent éteint,
Un vide pénétra dans sa pensée altière,
A présent mécanique, analyse ou lumière
Ne le capteront plus jusqu’aux ors du matin,
L’effort, l’inimitié, le sentiment hautain,
Le combat sur son œuvre enflammant l’Angleterre
Et la rude abstraction que la science requière,
L’ont frappé de folie et assombri son teint,
Des bas fonds de la ville où le crime s’étale
Il œuvre à prononcer la peine capitale
Questionnant au cachot des brigands sur leur fait ;
Chacun des prévenus que l’on juge coupable
Emporte dans sa tombe à jamais un secret
Où se croisent deux os sur un écu de sable.
Newton écrivit davantage sur la religion que sur la science ; il fut d'ailleurs l'un des principaux instigateurs de la franc-maçonnerie.
Il fit brûler les comptes-rendus des quelques 200 personnes qu'il interrogea, comptant parmi elles 10 condamnés à mort.
Poème posté le 02/12/22
par Nicolas