Quand sonne le tocsin (extrait)
par Fasya
Hommage à Julie, jeune Essonnienne emportée à 16 ans par le coronavirus
Paix à son âme
Sombres pensées, sombre destin,
Pauvres humains en réclusion,
Pour éviter la propagation
Horriblius !
Du coronavirus.
Il traque l’humain,
Se cache dans tous les recoins
Se faufile virulent, dans son souffle
Prêt à soustraire petits ou grands, un membre de son cercle.
Le petit virus se faufile, invisible
En attente à leurs vies et à leurs libertés.
Pauvres humains, sombre dessein
Quand sonne le tocsin.
Sombres pensées, sombre destin,
Pauvres humains en réclusion,
Pour éviter la propagation
Horriblius !
Du coronavirus.
Fini le temps accéléré à combler leurs envies,
Voici venues les heures alanguies.
Seul, face à lui-même et à son existence
Son seul recours, la science
A l’épreuve de ses limites, va tester sa confiance.
La course contre la montre à combattre le virus
L’humain doit trouver dans sa fuite en avant,
Une nouvelle façon d’appréhender le temps
Pauvres humains, sombre dessein
Sombres pensées, sombre destin
Quand sonne le tocsin.
Pauvres humains en réclusion,
Pour éviter la propagation
Horriblius !
Du coronavirus.
Chacun chez soi, tous solidaires
Quand le ténor chante à la fenêtre
L’espoir d’un avenir à naître,
L’humain se cloître
Masque ses craintes
En appelle au vaccin, au progrès.
Sa nouvelle religion : Une planète plus saine
Laissée à nos amis les bêtes, durant quelques semaines,
L’humain maudit la pollution, prie ou trépigne,
Panse le poumon de la terre, l’Oxygène.
Pauvres humains, sombre dessein
Sombres pensées, sombre destin
Quand sonne le tocsin.
Pauvres humains en réclusion,
Pour éviter la propagation
Horriblius !
Du coronavirus.
Poème posté le 22/03/20
par Fasya