Vladimir
par Philippeb
Petit géant de Pâques aux lèvres vermeilles
Je pèse quatre mille huit cents grammes d'amour
Vladimir est mon prénom très doux pour toujours
Et mes parents pleins de tendresse s'émerveillent
Encore endormi et peu pressé qu'on m'éveille
Ce matin où les cloches joyeuses accourent
Je tardais à venir petit loup sans atours
Quand me délivra le bon docteur sans pareil
Encor fallait-il qu'on me trouvât le plus beau
Aussi me baigna-t-on dans une onde très douce
Avant que de m'offrir à papa ce héros...
Et depuis quand brille la lune toute rousse
Les yeux mi-clos j'écoute le vent du dehors
Mon cœur contre maman si chaude et je m'endors.
Sonnet composé quelques jours après la naissance de mon fils un jour de Pâques, il y a quelques années...
Poème posté le 22/03/20
par Philippeb