Le peintre de l'automne
par Jacou
La tristesse est d’automne et si le ciel s’étonne
Il pleure un peuple d’ombre accomplissant le deuil
De la feuille tremblante à la tombée du seuil
Où je vois la forêt quand loin l’orage tonne
Plier sous les assauts de la saison du jeûne
Des joies de parcourir le jardin d'un séjour
Où l’été du printemps relève et met au jour
La vivace à mourir chenue pour être jeune
L’hiver comme un hier somme à notre mémoire
L’oubli des bois et la belle endormie fait moire
Quand la nue la reflète en nuit tissée d’étoile
Dévoilant dans un arbre un frère qui frissonne
En noirceur d’être seul dévêtu puis que sonne
La Mort qui cendre donne un fusain pour la toile
Poème posté le 11/12/22
par Jacou