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Poésie libre / Le non valoir
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Le non valoir
par Jim


Après la guerre, enfin débarrassés des chancres, Il fallut rebâtir en communs désaccords, Et la peau des chagrins, couvertes de raccords, Lentement fut tissée ; il n'y eût pas de cancres. Ce fut une aube de trente ans. Puis vint midi, L'injuste des enfants gâtés qui, par malice Ou non savoir, trouvent plaisir dans le sévice. Le jardin est coupé, exit le paradis ! S'il fallut du talent, du travail, du génie, Mettre mains à la pâte et chauffer le neurone, Pour cette bactérie, qui change l'homme en clone, Contaminer suffît, tout en catimini. Combien d'experts faut-il, quand demeure la paix, Pour réduire, à néant la Cité, sans épée ? Les anciens, ces rustauds pas très malins, trouvèrent Comment construire et l'immobile et le mobile, Une industrie et des services et, habiles, Une Cité dont le tissu se régénère ! Voici que nos bas-bleus ne savent faire mieux ! Ce sont des naufrageurs, nullement des marins ! Sur le champ d'exercice, ils jouent les mandarins, Prêts à vendre l'épave au caïd du milieu. Protégés par leur bande, ils sont des forts en gueule. Musique d'ascenseur que porte-voix diffusent, Retapeurs de métier, ils comptent sur la ruse Par la presse servie d'obséquiosité veule. Quel motif peut mouvoir ces gibiers bons à pendre ? Il suffit de casser pour après pouvoir vendre.

©Persona

Poème posté le 12/12/22 par Jim


 Poète
Jim



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