Petites Rimes Pyramidales
par Kanth
A
Gizeh,
Amon-Ra
En est médusé
Ce n'est pas au Soleil
Mais aux esclaves égyptiens
Qu’on doit l’édifice sans pareil
Antique même aux yeux des Anciens
Granite d’Assouan et parement de calcaire
Mastodonte de pierre au mystère monumental
Alexandre le Grand ou Bonaparte, tous la visitèrent
Eux-mêmes durent s’incliner devant son éclat sans égal
Leviathan minéral aux lignes aussi pures que rêve de géomètre
Les siècles qui passent sont pour elle comme une heure aux mortels
Pharaon dort là, dans sa cache secrète, entouré des momies de ses prêtres
Dans ce vaisseau de pierre qui navigue sur le Temps, laissant un sillage éternel
Poème posté le 07/04/20
par Kanth