A propos de la muse
par Cardaline
Certains troubadours et autres rêveurs
Tous bons techniciens des vers et des rimes
Ont pour assister ce noble labeur
Une muse amie, belle et magnanime
Quand le mot leur manque il leur est facile
De s’innocenter, accusant la muse
Très injustement d’être versatile
De les délaisser sans la moindre excuse
Moi qui n’ai jamais rencontré Calliope
Ni même Érato je suis dévorée
Par la jalousie ; comme Pénélope
Je brode et défais mes vers timorés
N’escomptant plus rien du souffle céleste
Je pétris sans fin du vocabulaire
Puisse qu’à la fin, répétant ce geste
Jaillisse une fleur extraordinaire
Poème posté le 04/01/23
par Cardaline