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ADN
par Lau


Ingurgités les thés du froid d’Himalaya, Absorbée en tisane, amante, la nigelle Offerte au corps puni sous quelque guérilla La blanche alimentait, frêle, une autre margelle : La nef y basculait, son nez s’y bouscula Au bec d’un circaète ; étrange, son ocelle, Au soleil du Congo, mon nombril calcula, Tel qu’il se fut agi de l’œuf d’une pucelle. Trois pas -la préhistoire est l'œuvre de l’écrit- Indo-européen, mon nerf dit en sanskrit : "N’aboule pas ta griffe, oh l’oiseau psychopathe ! Ou je sors le génome issu de mon lézard Ne te fie à mon air de tendre dendrobate, Mon sang te cinglerait, ce ne serait hasard."



Poème posté le 15/05/20 par Lau


 Poète
Lau



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