Nous fûmes huit
par Noglhuisne
en famille
granit égratigné
genoux des trois frangines
rodés à trottinette
petit frère
fuyant harmonica
au tournant pic zébra
ciel de tige
arc en proie bouté bois
à ligne chrome
d’un bri diatonique
en famille
et à failles
longtemps on a joué
à sept
en famille
puis la huitième vint
parents tendent la corde
à linge et l’ange lavés
en famille
en allonge une mais!
ritée car
math et trique modernes
buffet froid
d’éducation repas
c’est offert
moire à l’estompage rend
relief
des mémoires à clefs
hutte igloo tipi
à huit
c’est grand cas nions peu
mais rions
clair n’occultons pas les
dérapages sur circuit
24
figurine en pâte ou
papier
qu’avion emportait
savions bien
à construire en lego
qu’avions écrire au loin
plus égaux moins ego
en famille
que d’autres au ciment
récités
azimut
dérive des familles
contrôle plus ou moins
du sextant
car approchait déjà
ce temps incertain reuh !
latif
assuétude en cours
que la cartographie
géocalise plutôt
mal comme rail en voix
vague à l’âme
et vogue maladroite
de la trigo
nométrie prénom grec
au tricot
mailles coulées toucher
n'est pas jouer
du balsa
de l'avion à hélice
élastique
au Balzac lu à la
d’un à la dune
pierre deux cous solaires
lampe d’Apo de poche
sous drap au
sable désert
l'inconscient tissait
son bourrage de crâne
pas plus méchant que foin
en saison de moisson
Poème posté le 22/01/23
par Noglhuisne