Ainsi twitta Zahra
par Pierrelamy
— Je n’en peux plus de ce fleuriste !
Ainsi parla Zahra tout à son sonnet triste,
qu’elle bricolait au bistro,
le nez contre la vitre et le cœur in vitro.
Zahra kiffait les fleurs, mais vraiment, trop c'est trop.
Son grand amour était choriste.
Ce con l'avait larguée pour une équilibriste,
jadis vacataire au métro.
En termes de sonnets, Zahra était puriste
et kiffait les formes rétro.
Du coup, le naturel se ramenait au trot :
— Y'm faut un mot qui rime en « riste ».
Elle a pécho ce soir un cyclomotoriste !
Poème posté le 28/01/23
par Pierrelamy