Imagé
par Aumielremarjo
La plante des pieds sur le sable chaud,
je noie mon regard sous la vague houleuse.
Mes yeux sont une onde ôtant le fléau
qui fuse le mal, droit vers l’avaleuse.
Erroné il est, ce quatrain est faux.
Foulant le grain fin que dame veilleuse,
dans le noir bercail, revêt d’un faisceau.
J’implore l’amour de notre rêveuse.
La lune se floche au creux des lamelles,
lisse son contour, quand le flot s’étend
langoureusement, s’en vont les aselles.
Le phare au lointain tournoie dans la brume,
éclairant les pas celés par le temps,
du peintre croquant le vol d’une plume.
Poème posté le 02/06/20
par Aumielremarjo