Voyageur condamné
par Zagara
Puis elle s'avance, intrépide
Ses doigts effleurent l'ébène
De cette antique demeure
Où ne subsiste plus que
Son seul reflet, insipide
Or, qu'elle ne s'en méprenne
Ici régnait jadis son bonheur
Lassée de sa joie innocente
Désormais perdue
Volée par celui qu'elle crut
N'être qu'âme bienséante
Se révélant profondément perfide
Ainsi, pervertie en amante sordide.
Poème posté le 30/01/23
par Zagara