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Enflure verbale
par Claudel


L'épine qui égratigne la rose, C'est la peine d'un amour morose. L'aiguillon qui pique la guêpe, C'est le sort de l'homme bête. L'aile qui bat l'oiseau, C'est la bévue d'un damoiseau. La rayure rouge qui colore le zèbre, C'est la vanité d'un chasseur célèbre. La feuille qui pleure le saule, C'est la pleureuse létale et saoule. La queue qui branle le chien, C'est la démesure de l'olympien. La dent qui mord la hyène, C'est l'avidité d'une reine. Le pépin qui égraine la pomme, C'est l'arrivée d'un Goth à Rome. Le gland qui broie le chêne, C'est David sortant Goliath de la scène. L'eau qui sucre l'érable, C'est la gastronomie de la table.







Tous droits réservés © Claude Lachapelle / juin 2020


Poème posté le 24/06/20 par Claudel


 Poète
Claudel



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