Artisane ottomane
par Alf
Au fond d’une échope ottomane
Enveloppée de vapeurs d’encens
Les yeux cernés de khôl, l’artisane
Sème l’or sur un tapis persan.
Au feu d’une lampe d’Aladin,
Clair obscur digne du Caravage,
Se perpétue l’éternelle image
De l’art tisserand des Levantins.
Du tchador dépassent les phalanges
Eclairs de génie virevoltant
Outils appartenant à un ange
Qui fabrique des tapis volants.
Poème posté le 03/11/07