Un 29 décembre
par Ottomar
Un 29 décembre.
La ville apparaît dans sa pénombre ;
clair-obscur de la mémoire ; oubli.
Perdus les jours radieux de printemps
où, sur le boulevard, les feuilles des platanes
frémissaient dans le vent léger.
Perdu l’insouciance des promenades du soir avec mon cocker ;
une longue discussion avec une inconnue une nuit d’été ;
disparus les images aimées et les visages familiers.
Jours tristes et sinistres de l’hiver froid.
J’entends le son boueux du fleuve hautain.
Dans le quartier endormi, plus spectral à présent,
le vent glacial s’engouffre dans les rues grises.
Poème posté le 02/08/20
par Ottomar