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Re-tuer
par Decimal


Frapper un enfant, Le frapper. Lui Le mien d'enfant. Pas un autre. Le mien. Un instant confiné. A l'intérieur du confinement. Un coup dans son cœur. A côté du mien. Mort de coeur. Frapper un coup. C'est comme mille. J'ai fait le premier (faux)pas. Et le diable c'est déchaîné. Pas moi. Une éternité confiné. A l'intérieur d'un cri. Sourd d'un Papa qui s'échappe. Comme un aveu. Ce sang c'est le mien. Je suis devenu singe. Oui, parfaitement. Rhinocéros, vous savez. J'aurai dû mourir. A la première souffrance. On ne tue pas un enfant. Sans être soi même. Parfaitement mort. Habillé de peau. Tout de même. Quelle drôle d'énigme. Quel jeu de piste. Nous emmène finalement. Vers ce grand Pope. Invisible et chétif. Le mal est fait. Mon compte est bon. Qu'on coupe la main qui frappe. Puis la tête qui pense. Puis l'espoir qui nait.

J'ai écris ce texte suite à un fait divers survenu lors du confinement ou un "père" à battu son fils jusqu'à le tuer

Poème posté le 11/08/20 par Decimal



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