Le soleil noir de la mélancolie
par Noglhuisne
par Noglhuisne
Albrecht Dürer grimpe à l’échelle
à coup de burin sur cuivre
l’algorithme du peintre imbrique
des symboles à clous et des rayons noirs
tête à claques de l’ange ouvre une brèche
mêlant dans la gravure surchargée
crin de neurones stressés et chanvre du chagrin
Gérard de Nerval en parle aux copains
les romantiques aiment les mythes
les plongent dans le cratère
pieds de lave doigts écartés
je m’en lave les mains a dit Ponce
Pierre Pilate a tombé la veste
traquant le cambouis du symbole
Black Sun desserre un boulon de treize
reviennent sans délai comme rage de dents
les engrenages en fractales d’horloge
clepsydre de grains du temps moulus méchant
les tunnels des mines du passé
désertées carreau cassé tout rouillé
ont gardé dans leurs veines
les petits wagonnets jaunes et verts
Poème posté le 20/03/23
par Noglhuisne