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Lettre à ma muse
par Estehesse


Ma chère Muse, qui inspirez mes poèmes, J’ai quelques fois peur, du parfum des chrysanthèmes. Quand dans ma tête, sombres pensées se promènent, Le temps s’efface, et ton absence me malmène. Avec vous, mon destin est devenu bohème, A vos côtés tout se résout, plus de problèmes. Si mes vers, mes pieds, mes rimes sont à la traîne, C’est que mes mains, essuient mes mirettes fontaines. Ma chère Muse qui inspirez ma séquence, Je m’incline, qu’au profit de votre influence. Je pose une suite de mots, sans connaissance, Ce n’est qu’après le point, que j’en saisis le sens. Je construis donc, une suite de conséquence, Mais, a trop en vouloir, j’en perds la consistance. Certes, je suis en carence de compétence, Je ne concoure pas, au prix de l’excellence. Ma très chère Muse, qui m’insufflez la prose, Ma grammaire, j’en certifie la ménopause. Jai cri lé virgul, la ou, je lé, pose, Et mutil, lé alexendrin, pour la bone cose. Un minimum d’excuse ma-fois s’interpose, Pour que l’écrit, redevienne une belle chose. Par souci de la parité, je vous l’expose, Hé bien en fait, c’est moi, qui souffre d’andropause. Ma chère Muse, source de mes bons moments, Comme chrysanthèmes, tu es mon ornement. De temps à autre, je vis ton enterrement, Ce n’est pas vrai, j’en ai juste le sentiment. Je cite, t’implore, te prie indécemment, Ta discrétion, me mène au déchaînement. Si pour toi, je ne suis pas qu’un simple instrument, Veilles muse, à me coucher sur ton testament. Ma chère Muse, qui inspire mes poèmes, J’ai quelques fois peur, du parfum des chrysanthèmes. Quand dans ma tête, sombres pensées se promènent, Le temps s’efface, et ton absence me malmène. Celui-là n’est pas pour toi, la cause c’est moi. Ma douce et tendre Muse, comme tu le vois. Cela fait long temps que tout deux, on se côtoie, Et dans ma tête hélas, parfois, je te tue, toi.

"Jai cri lé virgul, la ou, je lé, pose,
Et mutil, lé alexendrin, pour la bone cose."
Ces deux vers, sont chargés volontairement de fautes de français, il ne s’agit pas d’une erreur.


Poème posté le 20/03/23 par Estehesse


 Poète
Estehesse



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