D’une ubuesque mélancolie…
par Attention
L’hiver approche épais brouillard
Ces ombres du silence bizarres
S’accrochent aux yeux, aucun oiseau
Le froid me plante ses couteaux
Ces lignes blanches, derrière moi
Fuient, désespérées, là-bas…
Au fond, derrière le brouillard
Et ce rayon, de nulle part
Sorti, soudain dans le décor
Le Grand Soleil, rétroviseur
O,dans mes yeux,comme je le vois
Le Mode rayonne, Lumière, Joie
Les lignes blanches de l’Espoir
Illuminées, soudain si belles !
Aristotélique noir radar
Me brûle Platon en étincelles
Et Dieu regarde de loin, pour sur…
Son fils, et son poème d’Amour
Car ce matin, Dieu rêve aussi
D’une ubuesque mélancolie…
18.10.2020:)
Explications…supplémentaires
Oui, il faisait un froid de rêve
Le brouillard enveloppait les fleurs
Fanés… Les lignes blanches de la route
Fuyaient d’une blancheur, noir cassé…
Dans mon rétroviseur, la nuit allait
Chercher ensommeillée son lit…
Et je pensais, d’une glace au lait
Bien engrêlée de rêveries
Aristote, le réel, tragique
Riait à l’ombre d’un radar
Platon, de son Soleil unique
Sorti ses ombres, quelque part…
Et au rayon de sa Lumière
Même le noir fut rayonnant !
Et sur ma route passagère
J’ai vu le Ciel, ah, cet instant…
Vous êtes passé, merveilles rares
Aux sublimes mots gentils…
Joyeuse mon âme éprise, s’égare
Dans un printemps aux neiges fleuries
Oui, il faisait un froid de rêve
C’était un hier comme un matin
J’ai vu bouger, derrière le Monde…
Le silence dans chaque seconde
Tombant…du brouillard, au lointain
Car je rêvais de vous, d’au loin
Que vous allez aussi vous plaire
Dans cette seconde éphémère
La plus belle, que j’ai vu, sur Terre !
Brillant le Monde, d’un calme divin…
Jacques AADLOV - DEVERS
Poème posté le 18/10/20
par Attention