Le sonneur
par Paul-Jean TOULET
Le sonneur se suspend, s’élance,
Perd pied contre le mur,
Et monte : on dirait un fruit mûr
Que la branche balance.
Une fille passe. Elle rit
De tout son frais visage :
L’hiver de ce noir paysage
A-t-il soudain fleuri ?
Je vois briller encor sa face,
Quand elle prend le coin.
L’Angélus et sa jupe, au loin,
L’un et l’autre, s’efface.
(Contrerimes)
Poème posté le 27/12/09
par Rickways
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