Amis en peine, inconsolables frères d'armes
Réjouissez-vous car l'heure est enfin venue
Marchez, ombres naufragées d'odyssées de larmes
Il vous faut retourner vers une vie perdue.
Souvenez-vous ici-bas de ma douce enfance
Tendres parents et chère fratrie adorée
Imaginez un avenir en mon absence!
Choir dans la fleur de l'âge si vite fanée
Et déracinée, n'être plus qu'âme en errance.
Un acrostiche en alexandrins en hommage aux survivants de la Grande Guerre et aux autres, moins "chanceux", dont un grand-oncle tombé au fort de Douaumont deux ans avant l'Armistice.