Choix
par Lau
La brousse offrait des arts de calme et l’antilope
Avait l’air de rêver à ses cousins, springboks ;
Aucun hamac, nulle paillasse et pas un site,
Ni l’ombre douce du plus incohérent styx,
Aucune ride amère ; or un incongru trope,
Un bacille animé d’un virus, une grippe (?),
Eût tôt fait d’enflammer les tifs et les dreadlocks
De quelque anatman mu par l’angoisse et le risque.
Las ! La lionne n’a cure des mots d’espèce,
Avale, agile, un corps de girafe, un espace,
S’arc-boute un brin, la verte et si religieuse
Amante, mante, menthe, odeur délictueuse,
Suçant son mâle mort – Oh la chair est un laps !
Et gueule, gueule, gueule, encor, fidèle clebs !
Namibie, Ô,- Bio ? Mon cul sur la commode,
Un souris-cat ? Mais pourquoi pas un ready-made,
La grâce de Debbie entartinée aux lips
Un jaune azur, du vent, blue-lemon, du pur Peps !
L’œil, un vert-noir, un éclair, la bougie, un led
Un djinn de Béjaïa –c’est si près Bab El Oued-
Qu’un go-fast, une trace, Yô ! Méditerrannée,
Far from de l’idée orientale surannée,
Griffonne au bas du grain, l’incontournable lex :
Où chemineras-tu, Sheitan, God, Gold or Sex ?
L’œil, par le mime, oiseau, bat, s’incline et sur l’axe
D’un convenu zénith adopte un nouveau luxe :
Lors, parle un mimosa, la brindille ou l'usnée :
Mektub, Atman, Mana, Nadir ou destinée
Impala, la gazelle a le saut des oryx.
Poème posté le 29/11/20
par Lau