Grand et tragique le ciel d'hiver
Fait de la profondeur des brumes,
Nuits ou nulle étoile ne s' allume
Noirceur glacée d' un froid d'ether
Les arbres nus et presque morts
Recouverts seul d'un blanc funèbre
Ne dansent plus au vent du nord
Figés dans le cours des ténèbres
grondements d 'une louve insoumise
Venue du temps des vieux contes
Ne serait ce rien que la bise
Dans la forêt,que rien ne dompte
Le temps ,au rythme des flocons
Est celui des glaciers éternels
L'hiver est,pour jamais,le cocon
Ou, du printemps, poussent les ailes