Le visage
par Maria
La campagne était déserte
seule une maison de pierre,
tenait bon toujours debout
près d’une jolie rivière.
Après des années de vies
de labeur le cœur en terre,
l’âme d’un passé encore
sur la joue perle de pluie.
Derrière une des fenêtres
le visage d’une femme,
son regard semblait porter
toute la peine du monde.
C’est le sentiment très doux
d’un visage aux traits fragiles,
il m’a tant touché le cœur
ce brin de ciel et d’ailleurs.
m
Poème posté le 23/05/23
par Maria