Le cou du cygne, un vase élancé,
S’achève en un calice orange ;
Sourd de ce signe un âge annoncé
Par le lichen et le sporange,
La mousse ourlée au grain de la hanche
D’un edelweiss apprivoisé,
Le pied d’un lion qui cingle et balance,
Au gré de ce pleur, sourd, boisé.
L’étang, la flore ; et l’ambre s’amuse
-Quel meilleur jeu que ce bouquet ?-
Aucune ivresse à la fin ne s’use,
Comment pourrait être frisquet,
L’ultime appel, le cri d’une buse
Qui de la scène fut le guet...