Debout adossée au mat d 'une goélette
Venue d 'un siécle à jamais disparu
Le fond du ciel en dessinait la silouhette
Le jour tombant la montrait presque nue
Improbable vision d'une néréide de chair
Venue du fond des insondables abysses
Là ou vivent les femmes incendiaires
Qui de leur chant subjuguérent Ulysse
Par ses vers, elle aviva le coeur triste
D'un pauvre matelot, simple, sans grade
De son chagrin elle devint l 'exorciste
Ainsi le crut il, ce avant l 'estocade
La créature, une sirène authentique
Venue des flots,chevauchant un dauphin
De son filet, elle captura le marin
Comme il se doit d'une légende antique
Jamais n'est plus à propos, la prudence
Que lorsque trop belle est une mariée
Qui charmante, vous invite à la danse
Lilith ou succube, démone sans pitié