Coq à prendre
par Edelphe
A laissé ses plumes
A la crête d'une falaise
Là l'océan des sirènes
Dans le dos la vie noble
Comme la noix qui attend
Infiniment l'ouverture
Coq unique
Coq un rien
Dans des alcôves où peu
De lumières s'acheminent
Craquant dans le jus
Sans écoeurement
Des coups de bec
Les sels libres un temps
Qui s'incruste après le cri
Le chant matinal qui éveille l'autre
Dans les plus basses cours
J'en vois, les volatiles
Echappant à la guillotine
D'un pacte angélique
La patte ferrée d'or
Coquille de l'oeuf d'Oedipe
Coq azur sous le septième
Coq au vin chaud des épices
Quand il y a poules
A semé ses graines nourricières
A la pointe de la vertu
De l'infortune qui vole
Là, la terre est griffée.
Poème posté le 04/02/21
par Edelphe