L'éphémère
par linbleu
Poudre de rubis,
D'émeraude, de jade
Et pistill d'ambre,
Cette ombre tachetée d'or et de lumière
Qui semble dormir,
Sous le frele et invisible parchemin
De brouillard naissant...
Ta main, que j'ai tant envie d'effleurer,
d'en apprécier la chaleur,
Les rugosités du creux de la paume,
jardin de ces mélanges de nuances
Qui accompagne cette tendresse chaude
Aux tons colorés de cet élan champetre...
Que puis-je encore espérer
Sinon le parfum aigre doux
De la sobrièté prodigieuse
De ces délices aux odeurs d'été...
Un écueil ou l'ame se pleure,
Tel est le sort
Des indomptables compagnons
De cette lumière trop vive
Qui nous bascule dans ce monde d'errance.<br>
Ce poème a été écrit d'après une aquarelle représentant deux anémones dans un verre aux lignes épurées.
Poème posté le 02/12/07