Maillet au marteau
par Ninon
Je me suis engagée à tenter le Maillet
Et vais devoir prouver que j’aie une parole
Pour l’honneur, composer un truc bien gentillet
Ainsi nul ne dira que mon verbe est frivole
J’ai du temps devant moi, mais c’est la page blanche
Je me suis engagée à tenter le Maillet
Maintenant ou jamais, or voilà que je flanche
Mon esprit est ailleurs, très loin de mon feuillet
Le voilà concentré sur l’objet grassouillet
Un bouddha rubicond au sourire tenace
Je me suis engagée à tenter le Maillet
Mais la Muse m’en veut. Là, je suis dans l’impasse
Ce n’est pas cette forme, au demeurant, moderne
Qui va m’exaspérer jusqu’au mois de juillet
Je dois garder le cap. Le devoir pour gouverne !
Je me suis engagée à tenter un Maillet
Maillet sans inspiration où il a fallu que je martèle mon attention pour réaliser « l’œuvre » ;)) Ceci pour expliquer le titre.
Pour la majuscule à Maillet, et bien pour différencier la forme poétique de l’outil, où il n’est question que de lui sur Google, rire
Sinon, pour le refrain revenant à chaque strophe, j’ai voulu qu’il reprenne mes mots laissés en commentaire, sur la page du Maillet d’Oxalys, « Un après-midi dans la maison de gershwin », que j’ai relu il y a peu, pensant ne pas l’avoir fait, et où j’ai découvert mon commentaire…
Poème posté le 22/02/21
par Ninon