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Poésie libre / Une vie d’une beauté à mourir
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Une vie d’une beauté à mourir
par Attention


Je vais garder comme souvenirs Ma petite enfance en délire Les poules, la chèvre, le cochon Les canards, les dindons, leur danse Quand je les menais en vacances Au fond du jardin, mon donjon Les grands parents, leurs sourires Leur voix si douces, leur soupires A chacune de mes entreprises… Et le grenier d’où la farine Devait marquer mes deux narines En explorant les boites surprises La patience de ma Grand-mère Je lui disais que j’allais faire Encor une bêtise un peu…voyons Elle m’accordait, o, quelle sincère (A chaque fois me laissant la faire…) - De trouver seul ma punition ! Mon choix, c’était bien sur, peu louche Me tapoter tout seul la bouche Et puis surtout, ce mot : Pardon Qu’allait, bien sur, lui suffire Pour faire revenir son Sourire ! Oui, ma grand-mère, avait ce Don… Je vais garder comme souvenirs Mes jeunes deux ou trois soupirs Ces tragédies de la jeunesse Ces gentilles filles, tout leur charme D’avoir goûté nos premières drames Dans nos amourettes en détresse Je voulais tant, o, tant vous dire Garder au plus tous les sourires De ceux qui sont depuis partis… Une vie d’une beauté à mourir Ses plus belles choses, faire revenir A l’heure tendresse de la vie Et puis à ceux qui se questionnent Que c’est le film de chaque personne Qu’on n’a pas pu tous vivre ça… N’ayez pas crainte, je vous assure Que à chaque vie, sa triste allure Voyez, mon cœur, ne garde que ça… II De mes p’tits et grands ennemis Je vais les oublier, partis Dans la fumée leurs vils visages Ô, mes combats, ces belles folies Retrouver, par le temps grandies Les grandes ailes du courage Grand défenseur des vérités L’ami de ceux abandonnés Jamais à fleur d’indifférence Qu’on dit « jeune et inconscient » Par le bonhomme bien pensant Fidèle esclave de l’ignorance Oui, j’étais brave et fou et droit J’avais en tout, en vous, la foi D’une juste amitié solidaire Et puis j’ai vu que au combat Autour, il n’y avait que… moi Et Dieu, devait encor tout faire… *** Jacques AADLOV - DEVERS



Poème posté le 30/06/23 par Attention


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